Lettre de l’UD aux syndicats FO des Alpes de Haute Provence Se mobiliser le 16 Novembre !

, par udfo04

Chers camarades,

Licenciements facilités, limitation des indemnités prud’homales, révision de l’assurance chômage, hausse de la CSG et réduction des services publics : le cocktail libéral infligé aux salariés s’avère particulièrement radical.

Quant aux effets supposés de cette purge pour traiter le chômage, force est de constater que les effets tardent à se confirmer et que la baisse annoncée récemment cache avant tout une précarité grandissante du salariat.

Du côté des services publics, ce n’est pas mieux. Les fonctionnaires connaissent une nouvelle fois un blocage du point d’indice servant au calcul de leur rémunération alors que leurs conditions de travail se dégradent du fait de la diminution drastique de leurs effectifs.

Pour l’Union Départementale FO des Alpes de Haute Provence, il convient donc que le monde du travail se fasse entendre et que le gouvernement cesse de n’accéder qu’aux seules demandes des employeurs, des actionnaires et des grandes fortunes. Ceci est d’autant plus urgent que l’écart des richesses ne cesse de se creuser et que la pauvreté touche une part toujours plus grande de la population y compris celle qui a un emploi.

Pendant plusieurs mois, et jusqu’à la promulgation des ordonnances portant réforme du code du travail, la Confédération Force Ouvrière a joué le jeu de la concertation avec le gouvernement et a pu infléchir certaines dispositions dans l’intérêt des salariés du secteur privé. Fidèle à ses valeurs réformistes, il n’était pas question pour FO de manifester sans avoir discuté au préalable. Grâce à l’action de Force Ouvrière, le niveau de négociation de la branche professionnelle a notamment pu être conservé même si, sur de nombreux points, des dérogations rendront finalement possible le contournement des conventions collectives.

Mais négocier et concerter ne veut pas dire acquiescer ! Surtout lorsque l’on constate qu’au final, salariés et retraités sont, une nouvelle fois, les dindons de la farce libérale ! C’est pourquoi, le 16 novembre, il convient de montrer que nous ne sommes pas dupes et que le monde du travail n’est pas un troupeau de moutons qu’il convient de tondre à l’envie !

Négocier et concerter, c’est ce que nous avons fait pendant plusieurs mois parce que nous sommes attachés à un syndicalisme efficient et réaliste. Contester et porter haut et fort la parole des salariés, c’est ce que nous ferons le 16 novembre parce que se taire reviendrait à accepter un recul social avéré.

Tous ensemble, le 16 novembre !

Le Secrétaire Général Stéphane Gavelle